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Frédéric, le 21 mars 2020 :

Un peu partout sur notre planète, l’homme se confine pour éviter le pire.

Une pandémie de grande ampleur est annoncée.

Des femmes et des hommes meurent asphyxiés par le covid-19.

Et, curieusement, notre terre respire mieux, toutes les pollutions créées par l’homme s’estompent à une vitesse encourageante.

Ici, les villes aperçoivent à nouveau les étoiles la nuit ;

là les poissons reviennent dans les canaux de Venise ;

ici les dauphins recolonisent les estuaires ;

là le ciel n’est plus rayé du passage des avions ;

ici nous entendons de nouveau le chant des oiseaux ;

là nos vallées industrielles retrouvent un air respirable ;

L’homme serait-il le covid-19 de la planète terre ?

 

Ce confinement nous montre ce que pourrait-être le paradis.

Prenons le temps de notre quarantaine pour nous poser les bonnes questions.

 

Notre planète est solide, car l’homme la détruit depuis des milliers d’années :

Extinctions des gros mammifères et des gros oiseaux de l’époque préhistorique à nos jours ;

Destruction des forêts de l’antiquité à nos jours ;

Pollution des sols, de l’eau et de l’air depuis le début de l’ère industrielle ;

Destructions des terres agricoles ;

Dérèglement climatique depuis le XIX° siècle.

 

Ce confinement nous montre ce que pourrait-être la transition écologique.

Prenons le temps de notre quarantaine pour nous poser les bonnes questions.

 

Des personnes luttent contre la maladie, des soignants s’épuisent à leur apporter du réconfort.

Et en même temps,

les gens s’entraident, bien que confinés ;

les familles se retrouvent ;

les personnes enfermées retrouvent des moments de calme et de paix ;

certains deviennent créatifs ;

d’autres s’instruisent ;

beaucoup partagent des réflexions, de l’amitié, de l’humour, de la musique et bien d’autres choses.

 

Ce confinement nous montre ce que pourrait-être une vie plus humaine.

Prenons le temps de notre quarantaine pour nous poser les bonnes questions.

 

La fuite en avant de l’homme vient d’être stoppée net par ce petit virus sorti de nulle part.

La crise financière de 2008 a procuré de grands espoirs de la part du peuple : le grand capital ne pourra plus fonctionner comme avant ! Les états ont renfloué les banques. Les banques ont fait de grandes promesses, et l’on est reparti de plus belle dans une société injuste et stressée.

 

Ce confinement nous montre ce que pourrait-être l’avenir si nous tenions enfin nos promesses.

Prenons le temps de notre quarantaine pour nous poser les bonnes questions.

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